Tai Ji Quan
Le programme des cours est conçu pour permettre :
- Un bon développement psychomoteur de l’enfant.
- Un apprentissage des différentes parties du corps pour découvrir et mesurer l’espace, par des jeux d’éveil avec coordination des mouvements.
- Une expérience de la vie en groupe pour apprendre le respect d’autrui.
Enseignant :
Aziz TERCHAGUE
Professeur Diplômé d’État
Instructeur Fédéral Diplômé F.F.K.A.M.A.
Ceinture Noire 5ème DAN de KUNG FU
3 fois Champion de France
3 fois vainqueur de la Coupe de France
Invité au temple de Shaolin depuis 1991
Programme de cours
Ils comprennent :
- Échauffements (course, sauts, coordination…)
- Positions de base
- Coups de pied de base
- Travail d’esquives à deux
- Enchaînements
- Gymnastique (roulades, roue..)
- Parcours ludiques
- Méditation
Horaires – Baby Art Martiaux
Tous les Samedis :
- de 10h00 à 10h45 à partir de 4 ans
- de 11h00 à 11h45 pour les 5 et 6 ans.
D’origine Chinoise, le Tai Ji Quan, à la fois pratique de santé, méditation en mouvement, travail d’énergie interne et art martial, est le principal style interne du Wu Shu.
Une légende attribue sa création à un ermite taoïste, Zhang Sanfeng, vivant au 13ème siècle sur le Mont Wudang. Ce mont est connu de longue date comme un haut lieu du taoïsme. Zhang Sanfeng pratiquant la boxe de Shaolin en aurait développé une forme plus souple en se fondant sur les principes taoïstes du contrôle du souffle ».
Selon une autre version, le Tai Ji Quan fut crée par le maître Chen Wang-t’ing au début de la dynastie des Qing (17 ème siècle). Pendant longtemps ce Tai Ji Quan fut réservé aux membres de la famille Chen qui formaient la milice protectrice de leur village.
C’est donc en toute logique que cette nouvelle discipline se développa dans les plus hautes sphères de la société pékinoise sous les Qing, hauts fonctionnaires et noblesse militaire des bannières mandchoues…
Autrefois art martial à part entière, le Tai Ji Quan est aujourd’hui surtout pratiqué en tant que gymnastique énergétique. Par ses mouvements lents, souples et ronds, (comme effectuer des mouvements en cercle, en courbe, l’énergie est spiralée et diffusée par la hanche) il permet au pratiquant d’accumuler son énergie, de la mobiliser et de l’utiliser à son gré pour se recentrer, se détendre, améliorer sa vitalité, développer sa concentration ou tout simplement vivre pleinement son quotidien.
LE STYLE CHEN associe l’énergie à la souplesse, l’accélération au ralentissement, afin de respecter la loi de polarité du Tai Ji Quan qui garantit l’équilibre dynamique. Les mouvements souples et énergiques expriment le Yin et le Yang, l’accélération étant le Yang, le ralentissement le Yin.
Aujourd’hui le Tai Ji Quan ou « Boxe du Faîte Suprême » est sans conteste l’art martial chinois le plus répandu dans le monde. Le Tai Ji Quan vise à « rechercher la voie du juste milieu par la connaissance des extrêmes ». L’enseignement est basé sur la connaissance de trois « principes », qui sont le jing ou « essence vitale » que chacun de nous reçoit en naissant, le ki, et le shen, l’Entité suprême d’où tout émane. Il s’agit donc de nourrir « le souffle » intérieur et de transformer l’énergie en puissance spirituelle, pour atteindre à la notion de « vacuité ».
LE QI QONG
Le Qi Gong, ou gymnastique chinoise de santé est une pratique énergétique utilisée depuis des millénaires par le peuple chinois pour maintenir ou améliorer la santé ou pour développer une plus grande puissance dans les arts martiaux. Ses pratiques sont influencées par le taoïsme, le confucianisme, le bouddhisme et les sciences médicales.
Il existe des Qi Gong taoïstes, bouddhistes, confucianistes, médicaux, initiatiques et « martiaux ». La base est la capacité à respirer par le ventre, afin de « libérer le cœur ».
Le point Qi Hai, sous le nombril, est placé sur le premier Tan Dian « champs du cinabre », le second est au niveau du plexus solaire, le troisième est entre les deux yeux. Le Qi Gong prend également en compte les méridiens d’acupuncture, et tous les concepts annexes ( cinq éléments, etc.)
Le pratiquant avancé est capable de diriger son énergie sur les « petites » et « grandes révolutions » (le souffle suit la colonne vertébrale en montant et descend sur la ligne centrale de la face antérieure du corps.)