Historique du Kung Fu
Le Kung Fu est un art martial chinois. Il a été instauré en Chine, en l’an 525 après Jésus-Christ, par l’arrivée d’un moine hindoue nommé Boddidharma, dit « l’illuminé » et nommé Ta mo en chinois.
La légende raconte que ce personnage mythique aurait médité durant neuf année dans une grotte, appelé aujourd’hui « La Grotte de bouddha ».
Lors de son périple, il aurait développé toutes les techniques du Kung Fu Shaolin…
C’est au Temple Shaolin dans la province du Henan que les racines du Kung Fu se sont formées. En effet, Boddidharma rencontra des moines que l’inactivité conduisait à un certain affaiblissement physique. Il leur enseigna une série de dix-huit mouvements qui avaient pour but de les réhabiliter physiquement.
De ce moment, l’histoire et la légende s’accordent à dire que les premières pierres de l’art du Kung Fu furent ainsi posées.
Des années plus tard, les moines du Monastère Shaolin observèrent les animaux et se rendirent compte que la nature les avait dotés naturellement de moyens de défenses et d’attaques. Ils s’en inspirèrent en transposant certains mouvements aux hommes et s’entraînèrent sans arrêt pour aboutir à des techniques de combat redoutables.
Le Kung Fu fut transmis de générations en générations.
Le moine était initié à tous les secrets du combat parallèlement à un enseignement bouddhiste et taoïste. Pour quitter le temple, le moine devait surmonter trois épreuves.
- L’une était d’ordre religieux et philosophique.
- La seconde plaçait l’élève face à des adversaires ou il devait prouver sa science du combat.
- Lorsque ces deux épreuves étaient brillamment passées, le maître l’autorisait à accéder à la troisième épreuve. Il devait traverser un long couloir au bout duquel se trouvait la sortie. Mais sur le chemin, 108 mannequins de bois et de fer se mettaient en action par d’ingénieux systèmes. Il devait les affronter un par un avec précision et rapidité.
- Enfin, un test ultime de volonté l’attendait. Le moine devait déplacer, en étreignant de ses avants bras, une urne chauffée au fer rouge pesant deux cents kilogrammes qui bloquait la sortie.
Il se gravait alors à jamais les sceaux de Shaolin : le dragon et le tigre qui inspirait le respect, car aux yeux de tous ces marques indélébiles signifiaient la parfaite maîtrise de soi.